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La dyspraxie forme un handicap qui contrarie la relation entre ce que l’on perçoit et ce que l’on entreprend. L’espace devient un sujet sensible à traiter pour ces personnes. Le handicap devient complexe à identifier parce qu’il n’intervient pas de manière motrice, ou physique. Il intègre la question physique comme résultant d’un problème conçu par le cerveau. C’est donc un handicap mental. Elle implique un mauvais décodage des informations perçues, ce qui ne permet pas d’exploiter ses sens de manière efficace. Là où les espaces perçus par un individu lambda intègre son esprit naturellement et sans encombre, un dyspraxique le comprend mal et donc peut être amené à  faire des faux pas dans ses gestes ou circulations. Mais il existe des moyens d’anticiper cet handicap, et par le biais de ces moyens, concevoir des espaces spécifiques pour améliorer cette condition de vie. Cette étude aura pour but de montrer qu’un handicap invisible comme la dyspraxie peut avoir développé une approche architecturale et par ce biais résoudre les questions de rapport entre le handicap et l’espace. Pour ce faire, dans une première partie de cibler un sujet d’études comme la question du logement. Est-ce que l’habitat contribue à améliorer les conditions de vie d’une personne dyspraxique ? Fondamentalement, le foyer intègre tout le confort qu’un individu a besoin pour vivre. Ce qui demande d’approfondir des notions comme l’orientation, la matérialité, la mémoire, les dimensions, entre autres. C’est le travail de toutes ces notions qui va créer la qualité intrinsèque d’un logement spécifique. Dans la seconde partie de l’étude, la question de l’autonomie devient l’objet principal du handicap, car la dyspraxie renvoie à des problèmes de gestes quotidiens, que l’on rencontre chez soi, mais aussi à l’extérieur. De plus ces difficultés peuvent parfois être spontanées et moins maîtrisable. On soumet donc l’idée que l’architecture et l’espace peuvent devenir des domaines capables d’intégrer la notion de réadaptation. L’étude s’appuie sur l’enfant comme objet d’analyse afin de permettre de comprendre l’évolution psychologique de l’homme. Là où l’école permet l’apprentissage, la pièce peut permettre la rééducation voire la réadaptation de l’enfant. La question de l’insertion sociale de l’enfant dyspraxique par le biais de la cour d’école ou encore de la ville permet d’attribuer un rôle fondamental à l’espace pour ces personnes qui portent sur eux le fardeau de ne pas pouvoir exprimer efficacement leurs capacités sensorielles et intellectuelles.

Dyspraxie et architecture

© 2015 par LUCAS Benjamin. Créé avec Wix.com

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